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Chiens et chats de l'île Maurice : Pas à l’abri des laboratoires


Chiens et chats : pas à l'abri à Maurice
Chiens et chats : pas à l'abri à Maurice

Un rapport explosif, divulgué le 21 septembre 2025, révèle que Clinglobal, une organisation de recherche contractuelle installée à Maurice depuis 2016, aurait utilisé des chiens et des chats pour des tests scientifiques entre 2019 et 2020.Ces pratiques violent directement la loi mauricienne sur le bien-être animal (Animal Welfare Act 2013), qui stipule clairement :

  1. Les expériences ne sont autorisées que sur les rongeurs et les primates.

  2. Elles ne peuvent être effectuées que si elles bénéficient à la vie humaine ou animale.

  3. Elles nécessitent une licence valide délivrée par le Ministère de l’Agro-industrie et de la Pêche.

Pourtant, selon le rapport, Clinglobal aurait ignoré toutes ces conditions légales.

Pourquoi c’est extrêmement grave

  • Le site web de Clinglobal indique que l’entreprise propose des modèles animaux pour tester des pesticides ainsi que des modèles à infestation naturelle, ce qui laisse craindre l’utilisation de chiens et chats locaux, notamment des animaux errants.

  • Malgré ces révélations, au 5 octobre 2025, Clinglobal continue ses activités sans entrave.

  • Parallèlement, les autorités annoncent vouloir faire de Maurice un centre de recherche scientifique et biomédicale, et évoquent des amendements à la loi sur le bien-être animal.Ces changements semblent destinés non pas à renforcer la protection des animaux, mais à élargir le champ des espèces pouvant être utilisées pour l’expérimentation.

Une situation alarmante à plusieurs niveaux

  • Violation légale : Clinglobal semble agir en infraction directe avec la loi mauricienne. Laisser perdurer cette situation mine la crédibilité de la réglementation nationale.

  • Souffrance animale : Les chiens et les chats sont des animaux sociaux et sensibles. Les soumettre à des tests invasifs ou létaux constitue un acte de cruauté inacceptable.

  • Effet domino : Si la loi est modifiée pour inclure davantage d’espèces, les pratiques s’étendront, la souffrance augmentera et les contrôles deviendront plus difficiles. Maurice risque alors de devenir une plateforme de testspour des entreprises étrangères cherchant à contourner les législations éthiques ailleurs.

  • Image du pays : Maurice, connue comme une destination paisible et respectueuse, ternirait gravement sa réputation internationale si elle autorisait des expériences sur les chiens et les chats.

Ce qu’il faut exiger maintenant

  • Suspension immédiate des activités de Clinglobal et ouverture d’une enquête complète.

  • Aucun amendement à la loi sur le bien-être animal ne doit élargir la liste des espèces utilisées pour l’expérimentation.

  • Transparence totale : toutes les licences et autorisations délivrées à Clinglobal doivent être rendues publiques.

  • Application stricte de la loi : Le ministère concerné doit faire respecter l’Animal Welfare Act 2013 dans sa forme actuelle, sans assouplissements secrets ni pressions extérieures.

Le tollé suscité par la mise en place de l'obligation de micropuces pour tous les chiens a fait grand bruit dans les médias locaux et sociaux, détournant l'attention de cette question urgente.


La fuite d'informations concernant les tests effectués par Clinglobal sur des chats et des chiens devrait alarmer tous ceux qui se soucient de l'équité juridique, de l'empathie et du type de pôle scientifique que Maurice choisit de devenir.


Aucune modification de la loi ne devrait autoriser l'utilisation d'un plus grand nombre d'animaux comme modèles d'expérimentation.

Au contraire, Maurice doit protéger ses animaux, dès maintenant.

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